Cultiver le respect,
respecter les cultures

Le Sourire de Chiang Khong s’appuie à la fois sur les pratiques traditionnelles et la puissance créatrice des enfants pour construire avec eux des racines et un futur.

Les coutumes ancestrales de chacun sont respectées: les enfants cultivent la danse, le chant, la broderie, la couture et reçoivent chaque semaine un enseignement de leur langue tribale.

Le foyer s’applique à l’épanouissement de l’enfant dans ses croyances personnelles et familiales. La pluralité des religions représentées permet à chaque enfant de grandir dans l’ouverture d’esprit et le respect des différences spirituelles.

Le foyer cultive le goût des enfants pour leurs racines et traditions, pour le sport, les loisirs ainsi que pour l’agriculture et le jardinage. Plantations, récoltes et élevage se pratiquent dans le cadre des occupations parascolaires et dans le respect des droits de l’enfant.

Les jeunes aiment aussi travailler aux champs et s’activent avec beaucoup d’entrain et d’autonomie. Ils plantent et récoltent le maïs, le riz, l’ananas, les bananes et toutes autres sortes de fruits et légumes, s’occupent de la serre de plantons, du troupeau de vaches, de la pisciculture, de l’élevage de cochons, de poules et d’oies. Ils sont motivés de contribuer à la subsistance de leur foyer.

Les parents, d’une manière générale, apprécient que soit maintenu l’aspect agricole, car le but du Sourire n’est pas d’attirer forcément les jeunes dans la vie citadine. Ils auront tout loisir plus tard de transmettre à leur environnement direct leur savoir être et faire.